L’apnée du sommeil est un trouble de la ventilation nocturne : des pauses ou des réductions respiratoires sont anormalement fréquentes. Le corps se met en apnée ou en hypopnée provoquant des problèmes d’oxygénation. Comment la reconnaître et la soigner?
L’apnée du sommeil : une pathologie pas si anodine
Dans l’apnée du sommeil, les pauses respiratoires sont d’une fréquence et d’une durée variable : de 10 à 30 secondes, parfois plus, et jusqu’à une centaine de fois par nuit. En fait, elles sont dues à une obstruction partielle ou complète des conduits respiratoires situés dans l’arrière-gorge. Le symptôme le plus apparent est le ronflement. À l’interne, le manque d’oxygène alerte le cerveau, provoquant de micro réveils dont le sujet n’a pas conscience, pour reprendre la respiration. Mais à terme, la fatigue s’installe ainsi que la somnolence dans la journée.
Il y a plusieurs degrés de gravité dans l’apnée du sommeil: entre 5 et 15 apnées, elle est légère ; entre 16 et 30, modérée et au-delà, sévère. Pour savoir si on en souffre, on peut passer des tests dans une clinique médicale privée à Montréal.
Les facteurs favorisant l’apparition de l’apnée du sommeil sont :
- Le surpoids et l’obésité,
- L’âge (plus de 65 ans),
- Le sexe (les hommes plus que les femmes),
- Des antécédents ORL,
- Des particularités génétiques de taille et de position de la mâchoire et du palais (luette, amygdales, base de la langue),
- L’alcool et le tabac.
Des conséquences dramatiques
L’apnée du sommeil et son corolaire la fatigue retentit sur la concentration et la mémoire, mais aussi l’humeur. De plus, la baisse de la vigilance au volant se traduit par un nombre d’accidents bien plus élevé chez les personnes souffrant d’apnée du sommeil. Enfin, à terme les problèmes cardio-vasculaires engendrés par la maladie augmentent la mortalité.
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